Obligatoire depuis 1992, le contrôle technique en France est un passage obligatoire pour tous les véhicules légers. Cet examen régulier vise un objectif de sécurité. Il permet de repérer les automobiles qui ne répondent pas au niveau d’exigence règlementaire, notamment sur les points de contrôle concernant la sécurité.
Le contrôle technique automobile concerne-t-il tous les véhicules ?
Mises à part quelques rares exceptions, tous les véhicules légers doivent obligatoirement passer au contrôle technique en France. En effet, tous les véhicules dont le PTAC (poids total en charge) est inférieur à 3,5 tonnes.
Parmi les véhicules légers on retrouve la classification M1 (voiture particulière) et N1 (véhicule utilitaire léger). Les véhicules M1 et N1 de plus de 4 ans doivent passer le contrôle technique. Pour savoir si votre véhicule appartient à la catégorie M1 ou N1, il suffit de regarder la mention « J » (catégorie du véhicule) inscrite sur son certificat d’immatriculation. La mention suivante « J1 » précise le genre national du véhicule (VP, VASP, CTTE…).
Voici quelques exemples de véhicules selon leur catégorie/genre :
- M1 VP : monospace, 4×4, berline, break… ;
- M1 VASP : camping-car, ambulance ;
- N1 CTTE : fourgon, camionnette…
Les véhicules légers concernés par une règlementation spécifique
Des dispositions particulières existent pour certains véhicules légers. Ces règles spécifiques portent notamment sur le contenu du contrôle (points de vérification supplémentaires) et sur sa période de validité.
Les règlementations spécifiques concernent les véhicules suivants :
- Les véhicules de dépannage (période de validité : 1 an)
- Puis, les véhicules destinés au transport sanitaire terrestre (période de validité : 1 an)
- Les véhicules-écoles (points de contrôle supplémentaires)
- Les taxis et VTC (période de validité : 1 an)
- Les véhicules (moins de 10 places) destinés au transport public (période de validité : 1 an)
Les véhicules légers dispensés de contrôle technique
Le contrôle technique n’est pas nécessaire pour les véhicules légers suivants (article R323-3 du Code de la route) :
- Les véhicules des armées ;
- Les véhicules diplomatiques et associés ;
- Et les véhicules de collection mis en circulation avant le 1er janvier 1960.
Peut-on vendre sa voiture sans contrôle technique ?
La vente d’une voiture d’occasion ne peut pas se faire si le contrôle technique n’est pas valide. Concrètement, sans ce dernier l’acquéreur ne peut pas demander un nouveau certificat d’immatriculation en préfecture.
Le contrôle technique en France est obligatoire avant la vente d’un véhicule de plus de 4 ans. Il doit être fait dans les 6 mois qui précèdent la transaction. Si ce contrôle demande une contre-visite, la vente est possible avant la date de validité limite (2 mois), mais l’acquéreur doit en être informé.
Néanmoins, le contrôle technique préalable n’est pas obligatoire si le véhicule est vendu à un professionnel (concessionnaire ou garage auto), ou si le véhicule a moins de 4 ans.
Quel est le prix du contrôle technique auto en France ?
Prix du contrôle technique : quelles règlementations en France ?
Le prix du contrôle technique auto en France est très variable. Chaque centre est libre de fixer ses propres tarifs, qu’il soit indépendant ou rattaché à un réseau agréé.
Si aucune règlementation ne contraint les professionnels sur la fixation des prix, ils ont plusieurs obligations légales concernant la publicité et la diffusion de leurs prestations.
Les prix affichés à l’entrée du centre doivent évidemment correspondre aux prix enregistrés en ligne. Un manquement peut être sanctionné par une amende administrative de 1 500 euros.
Le montant final de la facture dépend en bonne partie du type de véhicule contrôlé, mais le critère géographique joue aussi un rôle important.
Quel est le prix moyen du contrôle technique automobile en France ?
Le prix moyen en France s’élève à 77 euros. Les variations sont importantes, comme en témoignent ces fourchettes de prix :
- Véhicule léger essence : entre 45 et 95 €;
- Véhicule léger diesel : entre 50 et 95 euros ;
- Puis, véhicule léger au GPL : entre 65 et 120 € ;
- Véhicule utilitaire : entre 50 et 99 euros.
Un prix qui varie par région
Les statistiques montrent que le prix du contrôle technique auto en France a tendance à grimper naturellement dans les grandes agglomérations (Nice, Paris, Marseille, Lyon). Pourtant, l’augmentation du prix de ce contrôle ne dépend pas mécaniquement de la dimension de la ville. En effet, certaines villes moyennes présentent des prix comparables aux grandes villes. On note aussi que les prix s’envolent localement, dans certains départements (Haute-Savoie, Corse, Alpes-de-Haute-Provence) et certains DOM-TOM (La Réunion, Guyane).
Un prix qui varie en fonction des visites
Les prix moyens indiqués ici ne tiennent compte ni d’une éventuelle contre-visite, ni même d’un pré-contrôle. Le prix d’une contre-visite fluctue de la même manière, d’un centre de contrôle à l’autre, d’une région ou d’un département à l’autre. Le prix varie également en fonction de la nature de la contre-visite : il dépend des points à vérifier, du matériel nécessaire aux opérations, etc. Certains établissements peuvent la proposer gratuitement. Le prix de la contre-visite peut monter jusqu’à 40 euros.
Le prix du contrôle technique selon le type de véhicule
Abstraction faite de la logique géographique, les variations de prix sont déterminées par le type de véhicule concerné. La catégorie du véhicule (voiture, 4×4, utilitaire, camping-car) et son type d’énergie (essence, diesel, GPL, hybride, électrique) sont à prendre en compte pour définir le montant de la facture.
Certains centres de contrôle peuvent facturer plus cher la visite d’un véhicule diesel que la visite d’un véhicule essence. Par ailleurs, certains véhicules (comme un fourgon) doivent obligatoirement subir un contrôle complémentaire antipollution, à la charge du propriétaire. Enfin, le contrôle technique spécifique des véhicules GPL, plus long qu’un contrôle classique, est logiquement plus cher.
Contrôle technique auto en France : comment trouver le meilleur prix ?
Le site prix-controle-technique.gouv.fr est un outil officiel d’information répertoriant les prix pratiqués par les centres de contrôle agréés, dans toute la France. Il permet de connaître et de comparer les prix du contrôle technique sur une zone géographique donnée.
Intégré au cadre légal, cet outil d’information engage tous les exploitants de centre de contrôle technique en France. Ils doivent communiquer leur adresse ainsi que leurs tarifs de contrôles techniques périodiques et de contre-visites en ligne, sur un portail spécial. C’est la DGCCRF qui a la charge de faire respecter les règles. Elle a aussi la charge de sanctionner les éventuels manquements. Il peut s’agir de modification de prix non enregistrée, différence de prix entre l’information en ligne et l’information présentée à l’entrée du centre.
Comment payer moins cher son contrôle technique auto ?
Avant de prendre rendez-vous dans un centre, ayez les bons réflexes ! Quelques astuces faciles vous permettent d’économiser un peu d’argent.
Comparez les prix des centres de contrôle technique
Juste avant la prise de rendez-vous, adoptez le bon réflexe et comparez les prix ! Comme dit précédemment, l’outil officiel prix-controle-technique.gouv.fr vous permet de trouver facilement les tarifs des centres de contrôle les plus proches de votre domicile ou de votre travail.
Profitez des offres promotionnelles
Restez attentif aux offres promotionnelles et aux ventes Flash régulièrement proposées par les centres agréés ! Les réductions peuvent prendre différentes formes. Certains professionnels vous permettent de faire quelques économies en prenant rendez-vous pendant les heures creuses. Des programmes de fidélité font également profiter de réels avantages, comme la gratuité de la contre-visite.
Le choix du pré-contrôle technique
Pour maîtriser le coût, mieux vaut échapper à la contre-visite ! Pour limiter les risques de contre-visite, vous avez la solution du pré-contrôle technique (ou contrôle technique volontaire). Vous pouvez faire examiner votre véhicule dans un garage, pour identifier et régler les problèmes à l’avance.
Si l’idée et certaines formules peuvent séduire, vous pouvez aussi devoir payer des réparations sans avoir l’assurance d’éviter la contre-visite… surtout si le pré-contrôle ne passe pas en revue la totalité des 133 points de vérification règlementaires.
Préparer le contrôle technique de son véhicule
Pour préparer cet événement, une bonne alternative est de vérifier soi-même les éléments les plus évidents et accessibles de sa voiture. Par exemple : les pneumatiques et les feux. Les défauts majeurs sur la carrosserie ou sur les vitres se repèrent aussi facilement. Retenez que l’usure des pneus et le dysfonctionnement des feux justifient très fréquemment une contre-visite. Or, elle pourrait s’éviter par un simple contrôle visuel.
Quelles sont les étapes du contrôle technique auto ?
Du choix du centre de contrôle à la remise du procès-verbal, de la vignette et du timbre, découvrez toutes les étapes du contrôle technique en France.
Choisir un centre de contrôle agréé
Le contrôle technique des véhicules légers se passe obligatoirement dans un centre de contrôle agréé. L’activité de ces établissements et de leurs agents – les contrôleurs agréés – est strictement règlementée.
En France, il existe 2 types de centres de contrôle :
- Les centres rattachés à un réseau de contrôle agréé ;
- Les centres de contrôle agréés indépendants.
Le bilan 2020 de l’Organisme Technique Central (OTC) compte un total de 6 466 centres de contrôle en France (chiffres au 31 décembre 2020).
Les papiers à fournir pour le contrôle technique en France
L’original du certificat d’immatriculation (carte grise) est indispensable pour présenter votre véhicule au contrôle technique en France. Le certificat d’immatriculation fournit au contrôleur agréé toutes les informations nécessaires pour identifier votre véhicule.
Le certificat d’immatriculation précise notamment :
- Le genre du véhicule (VP, VASP, CTTE, ou autre) ;
- La catégorie du véhicule (M1, N1) ;
- La classe environnementale CE (Euro6, Euro5, Euro4, ou autre) ;
- L’éventuelle mention « véhicule de collection ».
Toutefois, les textes tiennent compte de certains cas particuliers, qui ne permettent pas à l’automobiliste de fournir son certificat d’immatriculation. Par exemple : en cas de perte/vol de carte grise, le propriétaire est invité à fournir la fiche d’identification de son véhicule (délivrée en préfecture) et une copie de la déclaration de perte/vol. Autre cas de figure : si le véhicule a été immobilisé et le certificat d’immatriculation retenu, l’automobiliste doit fournir la fiche de circulation provisoire valable 7 jours (délivrée lors du contrôle de police/gendarmerie).
La réalisation du contrôle technique
Le contrôle technique en France ne peut concerner qu’un véhicule « en état de marche ».
Le propriétaire confie son véhicule au contrôleur agréé le temps du contrôle, qui dure généralement entre 30 et 45 minutes.
Le contrôleur agréé procède au contrôle de la voiture selon les instructions techniques présentées par l’OTC (Organisme Technique Central). Il passe en revue tous les points de contrôle, en respectant la méthodologie règlementaire. Il est équipé d’un appareil informatique portable lui permettant d’enregistrer les éventuelles défaillances constatées.
Les points de contrôle sur les véhicules légers
Depuis la réforme 2018 du contrôle technique en France, le nombre de points de contrôle à vérifier est porté à 133. Voici tout ce que vous devez savoir au sujet des points de contrôle.
Nomenclature des points de contrôle
Les points de contrôle sont classés par fonctions, selon un code précis à 5 éléments. Par exemple, le code 5.2.3.e.1 désigne une défaillance mineure observée sur un pneumatique, avec les références suivantes :
- « 5 » correspondant à la fonction « Essieux, roues, pneus, suspension » ;
- « 5.2 » correspondant à l’ensemble de points « Roues et pneus » ;
- « 5.2.3 » correspondant au point de contrôle « Pneumatiques » ;
- « 5.2.3.e.1 » correspondant au constat « Usure anormale ou présence de corps étranger » ;
- Le dernier chiffre (1, 2, 3) précise le niveau de gravité (mineur, majeur, critique) ;
- Selon le constat, on précise la localisation (AV, AVG, AVD, ARG, ARD, AR…).
La règlementation du contrôle technique en France utilise les lettres « A », « S » et « R » pour décrire le résultat du contrôle. Cette lettre apparaît sur le timbre du certificat d’immatriculation :
- Lettre « A » : favorable pour défaillance mineure ;
- Lettre « S » : défavorable pour défaillance majeure entraînant une contre-visite ;
- La lettre « R » : défavorable défaillance critique entraînant une contre-visite.
Présentation des 133 points de contrôle
Nous classons ici les 133 points de contrôle par fonctions, avec les types de défaillances constatables associées. Notez que certaines catégories de véhicules légers sont concernées par des points de contrôle supplémentaires (véhicules au gaz, électrique/hybride, taxis et VTC, véhicules auto-école, véhicules de transport sanitaire, véhicule de dépannage), qui ne sont pas comptabilisés ici. Les véhicules de collection ont une grille de contrôle spécifique.
Enfin, le contrôle technique complémentaire (pour les véhicules utilitaires légers) ne porte que sur certains points précis liés au contrôle de la pollution (hors identification du véhicule) :
- Point de contrôle 6.1.2 « Tuyaux d’échappement et silencieux » ;
- Point de contrôle 6.1.3 « Réservoir et conduite de carburant » ;
- Le point de contrôle 7.11.1 « Compteur kilométrique » ;
- Ensemble de points 8.1 « Bruit » ;
- Ensemble de points 8.2 « Émissions à l’échappement ».
Le résultat
Favorable ou défavorable, le résultat du contrôle technique est signifié à l’automobiliste et inscrit sur les documents suivants : le procès-verbal de contrôle technique, la vignette de contrôle technique et le timbre certificat d’immatriculation.
Le procès-verbal de contrôle technique
Peu importe sa nature (périodique, contre-visite, complémentaire, contre-visite complémentaire), tout contrôle technique en France conduit à la production d’un procès-verbal. Ce document est établi et signé par le contrôleur agréé qui s’est occupé de votre véhicule. Le PV est systématiquement enregistré et archivé ; il constitue la première preuve du résultat du contrôle technique.
Le procès-verbal contient plusieurs informations règlementaires :
- Nature, date, résultat, limite de validité du contrôle technique ;
- Identification du centre de contrôle, du contrôleur agréé ;
- Identification du véhicule contrôlé.
Le PV de contrôle technique donne le détail des défaillances constatées, avec le constat et la localisation des problèmes observés. Il précise aussi les mesures enregistrées sur différents tests (ripage, dissymétrie des suspensions, freinage, opacité de la fumée d’échappement, feux de croisement).
Ce document au format A4 contient la vignette détachable et le timbre autocollant pour le certificat d’immatriculation, dans le coin inférieur gauche.
Cette pièce est indispensable en cas de vente du véhicule. Si le PV est perdu, le centre concerné doit pouvoir vous fournir un duplicata ou une attestation.
La vignette de contrôle technique
Au terme du contrôle, la vignette de contrôle technique est apposée sur le pare-brise par le contrôleur agréé. Elle reprend les informations essentielles : la date du dernier contrôle et la limite de validité.
Cependant, la vignette n’est pas considérée comme une preuve légale du contrôle technique en France.
Le timbre certificat d’immatriculation
Le timbre apposé sur la carte grise s’appelle « timbre certificat d’immatriculation » par les textes règlementaires qui encadrent le contrôle technique en France.
Le contrôleur agréé colle se timbre à l’endroit prévu sur le certificat d’immatriculation. Il renseigne sur le résultat du dernier contrôle technique périodique en utilisant les lettres « A », « S » ou « R », et sur la date limite de validité. Pour les véhicules devant se présenter au contrôle complémentaire anti-pollution, on ajoute aussi la mention « POLLU », avec la date limite de validité.
À la différence de la vignette, le timbre certificat d’immatriculation a une valeur légale et constitue une preuve du contrôle technique en France.
La contre-visite et la contre-visite complémentaire
La contre-visite doit être effectuée dans les 2 mois par tout véhicule ayant reçu un résultat défavorable au contrôle technique périodique. Dans le cas du contrôle complémentaire anti-pollution, il faut parler de « contre-visite complémentaire ».
En 2020, l’Organisme Technique Central compte un total de 488 défaillances constatables, entre les défaillances majeures et les défaillances critiques, obligeant ainsi à passer une contre-visite.
Le bilan 2020 de l’OTC livre des informations intéressantes sur les défaillances qui sont observées le plus souvent. Nous vous proposons ici le classement 2020 des défaillances majeures et des défaillances critiques.
Le Top 6 des défaillances majeures sur l’année 2020
- L’orientation d’un feu de croisement n’est pas dans les limites
- L’opacité dépasse la valeur de réception ou les mesures sont instables
- Pneumatique gravement endommagé, entaillé ou montage inadapté
- Contrôle impossible des émissions d’opacité à l’échappement
- L’indicateur d’usure de la profondeur des sculptures du pneu est atteint
- Source lumineuse défectueuse ou manquante : visibilité fortement réduite des feux stop
Le Top 6 des défaillances critiques sur l’année 2020
- Corde du pneu visible ou endommagée
- Efficacité du frein de stationnement inférieure à 50 % de la valeur limite
- Aucune source lumineuse ne fonctionne » (feux stop)
- Usure excessive (marque minimale non visible) des garnitures ou plaquettes
- La profondeur des sculptures du pneu n’est pas conforme aux exigences
- Déséquilibre important sur l’essieu directeur du frein de service
Contrôle technique des véhicules légers : toutes les règles à retenir
Le contrôle technique en France est obligatoire pour tous les véhicules légers (VL) de plus de 4 ans d’âge, avec un poids total autorisé en charge (PTAC) inférieur à 3,5 tonnes. Voici toutes les autres règles qu’il faut absolument retenir.
Périodicité et validité du contrôle technique périodique
C’est une étape incontournable qui rythme la vie de tous les véhicules légers. Tout véhicule léger doit passer son premier contrôle technique dans les 6 mois qui précèdent le quatrième anniversaire de sa mise en circulation. Passé ce premier temps, le véhicule doit être conduit au contrôle technique périodique tous les 2 ans.
Si besoin, la date limite de validité du contrôle technique se retrouve facilement sur :
- Le procès-verbal du dernier contrôle technique ;
- La vignette apposée sur le pare-brise par le contrôleur agréé ;
- Le timbre collé sur le certificat d’immatriculation du véhicule (carte grise).
Périodicité et validité du contrôle technique complémentaire
Depuis 1999, le contrôle technique complémentaire anti-pollution concerne les véhicules légers de catégorie N1 (véhicules utilitaires légers). Alors, le conducteur doit l’effectuer dans les 2 mois qui précèdent la date anniversaire de la dernière visite périodique.
Exemple : si votre utilitaire est passé au contrôle technique périodique le 1er janvier 2021, il doit en passer un complémentaire entre le 1er novembre et le 31 décembre 2021.
Zoom sur le nouveau contrôle de la pollution des véhicules diesel depuis 2019
Au 1er juillet 2019, un nouveau durcissement des mesures est acté, visant les générations récentes de voitures diesel, qui sont concernées par les normes anti-pollution Euro4 (mise en circulation à partir 2006), Euro5 (2011) et Euro6 (2015 et 2017). Cette nouvelle règlementation du contrôle technique automobile est l’une des dispositions prévues par la Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015.
Concrètement, ce changement n’introduit aucun nouveau point de contrôle, mais il redéfinit et affine l’existant. Il s’agit aussi de rendre le contrôle de la pollution plus efficient et plus précis.
Les délais à respecter en cas de contre-visite
Si le contrôle technique révèle une défaillance majeure ou critique sur votre voiture, la contre-visite est obligatoire, qui permet de constater les réparations. Le conducteur doit respecter des délais ici aussi : la contre-visite doit se faire dans les 2 mois qui suivent le contrôle défavorable.
Si vous présentez votre véhicule à la contre-visite au-delà des 2 mois règlementaires, le contrôleur agréé est dans l’obligation de procéder à un nouveau contrôle technique complet, à plein tarif, même si les réparations sont bien faites. Si vous dépassez ce délai de 2 mois, vous vous exposez aussi à une amende.
Quelles sont les sanctions en cas de non-respect des délais ?
La règlementation prévoit des sanctions si le propriétaire du véhicule ne respectent pas les différentes obligations qui l’incombent. Les conséquences sont identiques si l’automobiliste n’a jamais présenté sa voiture au contrôle, ou s’il a dépassé la période de validité du contrôle.
Une contravention de quatrième classe sanctionne le défaut de contrôle technique, entraînant une amende de 135 euros. Cette amende forfaitaire peut être d’un montant de 90 euros si le conducteur la règle dans les 3 jours. À l’inverse, l’amende peut être d’un montant allant jusqu’à 750 euros en cas de retard de paiement.
Si l’état du véhicule l’exige, le défaut de contrôle technique peut aussi provoquer son immobilisation par les services de police ou de gendarmerie. Dans ce cas, on vous confisque le certificat d’immatriculation (carte grise) et l’automobiliste reçoit une fiche de circulation provisoire (valable une semaine). Le contrôle technique doit donc se faire dans les sept jours. Le certificat d’immatriculation est rendu sur présentation du PV de contrôle technique, qui atteste du résultat favorable.
Aux origines du contrôle technique
En France, il a connu une longue histoire, dont les prémices remontent logiquement à la création de l’automobile, qui circule en France à partir de 1866. Ce premier dispositif de contrôle se contente de vérifier le véhicule avant sa mise en circulation.
Le décret du 10 mars 1899 s’attaque véritablement au sujet de la sécurité routière et s’intéresse aussi aux équipements de sécurité des véhicules et à leur vérification.